Paris, Mercure de France, 1900
1 vol. (115 x 145 mm) de 176 p. et [1] f. Bradel demi-maroquin taupe à coins, titre doré, tête dorée, date en pied, couvertures et dos conservés (reliure signée de Maylander).
1 vol. (115 x 145 mm) de 176 p. et [1] f. Bradel demi-maroquin taupe à coins, titre doré, tête dorée, date en pied, couvertures et dos conservés (reliure signée de Maylander).
Édition originale.
Tirage unique à 300 exemplaires sur papier de hollande.
Tirage unique à 300 exemplaires sur papier de hollande.
Envoi signé : « à Charles Maurras, en cordial hommage, André Gide ».
Ces réflexions littéraires sous forme épistolaire publiées dans la revue L'Ermitage, Gide les offre à Maurras auquel l'oppose un compte rendu publié en 1897 des Déracinés de Barrès et son fameux « Né à Paris d'un père uzétien et d'une mère normande, où voulez-vous, Monsieur Barrès, que je m'enracine ? » Maurras, en soutien de Barrès, demande alors : « à quel moment un peuplier, si haut qu'il s'élève, peut être contraint au déracinement ? ».
Et Gide de faire observer que l'arbre en question avait dû faire l'objet de plusieurs transplantations et que, loin de nuire à son développement, le déracinement était au con-traire utile à sa bonne croissance. « Querelle du peuplier » qui donnera lieu à cette saillie : « Puisque M. Gide cherche où se ‘raciner', je m'en vais le lui dire avec précision. Plus que de Normandie, de Languedoc ou de Parisis, il est de la région, du Pays, de l'État protestant ; il est de Nation protestante. Il s'en doute, il n'en est pas sûr. Je l'en prie, qu'il n'hésite plus » (Gazette de France, janv. 1903).
Bel exemplaire de belle et rare provenance.
25731
